mercredi 30 août 2006

J'ai mangé une salade de tomates

Enfin.
4 tomates longues et une ronde, presque bien mûres (je cueille toujours avant qu'elles ne soient à point, des fois qu'une catastrophe naturelle s'abatte sur ce coin de jardin).

Je les ai coupées en rondelles, ajouté du persil, et assaisonnées.

Papazon n'en a pas voulu. Il m'a tout laissé pour me faire plaisir. De toute façon, il n'y en avait pas vraiment pour deux : ce sont des petites tomates.

Je me suis régalée.
Je ne vous l'ai jamais avoué, mais j'adore les tomates au persil.

lundi 28 août 2006

Pléthore

Pléthore, c'est quand y'en a plein.

Dans le jardin Zonzon, il n'y a pas plein de trucs que j'ai plantés. Non.

Mais il y a plein de trucs que je n'ai jamais plantés.

(on a déjà évoqué les acacia, qui ne se mangent pas, sauf peut-être en beignets de fleurs, mais en ce moment il n'y a plus de fleurs)


Pléthode de prunes.

Deux types, des rouges, petites, tellement noires qu'on jurerait des cerises. Et des jaunes, genre mirabelles.

On en a ramassé plein, mais pas toutes.

Je les ai faites cuire sans enlever les noyaux et en mettant de l'eau. En fait, faut pas vraiment faire comme ça. Alors, on les a passées à la passoire, deux fois, récupéré juste la pulpe, et on utilise ça en coulis - pour sucrer les yaourt.

Et la fois suivante, j'ai laissé macérer prunes dénoyautées + sucre, une nuit, un jour, une nuit (au départ, ça devait être juste une nuit). Puis cuisson rapide. Et Papazon a tout mis dans des pots. Ca fait de la confiture, et elle est bonne.


Truc : comment enlever les noyaux des petites prunes

Solution 1 : ne pas les enlever
Solution 2 : ouvrir la prune en deux au couteau, essayer de faire pivoter une partie, arracher sauvagement le noyau, le sucer parce qu'il reste plein de chair dessus
Solution 3 : trifouiller dedans avec ses doigts, ça fait de la pâté de prune, mais - pour moi au moins, avec mes prunes - c'est plus rapide.

Pléthore de poires et de pommes
Trois poiriers, qui donnent moins que le pommier (ou les deux pommiers, j'ai pas compté).

On ramasse tout, en épluche, on fait de la compote non mixée. Très bon.

Alternative à l'épluchage:
On n'épluche pas parce que c'est très pénible, car pommes et poires sont pour la plupart minuscules.
On ouvre en deux, car souvent elles sont abimées au centre. On enlève le machin dur du milieu.
On cuit le tout. On mixte. Problème : les enfant n'aiment pas. Faut éplucher. Zut.

dimanche 6 août 2006

Plus sur l'acacia

Le vrai nom de mon acacia semble être : Robinier faux acacia

Sur son utilisation dans l'industrie du bois, comme Joëlle le signale :

Robinier Le robinier («faux acacia») vient de Nordamérique (Virginie). Son bois très
robuste et élastique a des qualités comparables à des bois tropicaux. Il croît dans des forêts secondaires des Balkans. La plantation d’espèces hors station, particulièrement en monocultures, est écologiquement inquiétante. Le robinier européen ne vient toutefois jamais de forêts anciennes.

Greenpeace http://info.greenpeace.ch/fr/diversite/attaches/guide_bois.pdf/download

Toutes extraits suivants proviennent du site de Food and agriculture organization of the United Nations http://www.fao.org/docrep/n7750f/n7750f04.htm

Encore sur l'industrie du bois
Les études techniques montrent que le bois de robinier est très dur et de densité moyenne. Il est stable, et durable même dans des conditions extrêmes d'exposition aux produits chimiques, à l'humidité et à la chaleur. Ses bonnes caractéristiques mécaniques en favorisent l'utilisation industrielle, celle-ci étant toutefois gênée par le faible diamètre actuel des grumes et par des tiges souvent tortueuses, ainsi que par des chicots de branches et des pourritures du cœur.


Les acacia en France
En France 100000 ha de robinier ont été inventoriés en 1979, concentrés dans le triangle Paris-Lyon-Belfort.

(c'est bizarre, ils ne citent pas mon jardin)

On n'est pas sortis de l'auberge
La durée de vie des arbres et des racines de robinier est estimée à environ 90 ans.

A quoi d'autre ça peut servir : nourrir les porcs
En République de Corée le feuillage du robinier sert de fourrage (Dong Am Kim; Hwang Yung Koo et al.). Réduit en farine et mélangé à raison de 30 pour cent au son de riz, il sert à l'alimentation des porcs. Dans celle des poulets, il peut remplacer la luzerne. On utilise pour cet usage un robinier tétraploïde, le clone Robinia pseudoacacia 'Gigas', qui a des feuilles trois fois plus grandes contenant 1,4 fois plus de protéines que les robiniers diploïdes normaux.

A quoi encore : faire du miel
Le miel est le plus important produit mineur que permet de produire le robinier. Celui-ci constitue en fait la base de la production commerciale de miel en Hongrie. De 1885 à 1970, les superficies occupées par le robinier ayant augmenté, cet arbre est devenu la principale ressource pour l'apiculture. Sans lui l'apiculture commerciale ne pourrait exister, du fait de la mécanisation généralisée et de l'emploi de produits chimiques dans l'agriculture actuelle.

Dans les bonnes années de floraison du robinier, les deux tiers de la production annuelle de miel, qui est de 10000 t, sont du «miel d'acacia», caractérisé par sa couleur jaune et la douceur de son goût. La cristallisation ne se produit que très lentement, parfois des années après.

C'est dans les peuplements âgés de 10 à 20 ans que le rendement en miel est le plus élevé; il est moindre dans les peuplements plus jeunes ou plus âgés. La valeur du miel récolté même dans un peuplement à faible rendement d'une quarantaine d'années, à un taux d'intérêt de 3 pour cent, s'élève à 30622 forints/ha, ce qui signifie que la production de miel peut couvrir le coût élevé d'une plantation faite avec des plants de pépinière. (A titre indicatif, le taux de change touristique du forint était en 1979 de 20,31 FOR pour 1 $ U.S.).

Et nourrir les abeilles
Le principal avantage de l'apiculture n'est cependant pas le miel lui-même, mais le bénéfice indirect de la pollinisation par les abeilles. On a estimé que le surcroît de production de fruits et de graines obtenu grâce aux abeilles s'élevait à 3 milliards de FOR par an. De toute évidence, il faut pour cela que les abeilles disposent d'une forêt de robinier pour butiner.


A défaut de trouver des idées géniales pour notre jardin zonzon, on apprend des choses.

samedi 5 août 2006

Des crottes de chats partout

Le chat a commencé, on s'en souvient, à faire des crottes dans le domaine des fraisiers.
Avant-hier, en arrosant mon jardin carré dans l'espace Sud, celui dans lequel poussent
- des salades (mortes),
- basilic (mort),
- coriandre (en partie disparue mais il reste des pousses mortes avec des graines qui vont s'envoler et faire des petits)
- cerfeuil (disparu corps et biens)
- capucines (on a une nouvelle fleur, c'est orange, c'est joli)
- persil (en forme)

Bref en arrosant ce carré, j'y ai découvert des crottes de chat.
J'ai fait beurk, et je suis partie.

On m'a ici suggéré de laisser les crottes pour faire de l'engrais.
Non vraiment, je ne le sens pas du tout.

Des solutions s'imposent pour maîtriser le fléau :
1 - parler à mon chat. Mais d'un autre côté, rien, rien de rien ne prouve que ce sont ses crottes à lui. La proposition "me débarrasser de mon chat" se heurte à la même objection. Solution rejetée.

2 - mettre des filets protecteurs anti-chats. Mais cela risque de réduire encore plus la fréquence des soins que je serai en mesure d'apporter à mes plantes. D'un autre côté, on en profitera pour faire pareil au cerisier, histoire de goûter aux cerises un jour. Solution écartée pour l'instant pour des raisons pratiques et ... financières.

3 - planter des herbes qui repoussent les chats en bordure des surfaces à protéger.
C'est grandiose comme idée.
Elle est de moi toute seule.
Il faut juste que ces plantes ne soient pas nuisibles pour les enfants, ni pour les girafes.
Quelles sont les plantes qui repoussent les chats?

Les tomates n'ont plus le cul noir

Quelques personnes, connues ou pas dans la vraie vie, me font part de leurs réussites en matière de tomate. Comme ça, je leur rends visite et je peux goûter.

On m'a aussi fait la remarque, à propos des tomates qui ont le cul noir : il semble que les forums jardinage, cette année, recensent beaucoup de cas.

Il n'empêche :
La nature a aidé nos bonnes résolution, et s'est chargée d'arroser régulièrement nos plants.

Ce matin, aucune de nos tomates allongées n'avait de trace de pourriture. Même celles qui deviennent un peu rouges ont l'air en bonne santé. J'ai bon espoir qu'un jour, on arrive à en goûter une.

Nous avons mangé 4 tomates rondes. Une tous les deux jours.
Verdict :
"la peau est trop épaisse" (Papazon).
Alors, j'ai épluché la suivant et nous nous la sommes partagée tous les deux.

Le filet de tomates pas bonnes fait toujours partie du marché primeur hebdomadaire de Papazon.

Acacia

ACacia
Surtout connu pour sa participation à la liste des mots qui commencent par AC mais ne prennent qu'un c, contrairement à la majorité, l'acacia est aussi un arbre (deux arbres) dont le fleuillage offre son opmbre à notre jardin.

Rejets
Les deux acacias en profitent pour faire des rejets partout.

Des rejets, c'est des bouts d'arbre qui poussent partout, jusqu'à 10, 20 mètre de l'arbre initial (et encore, on ne sait pas si la voisine en profite aussi).

Les bouts d'arbres vient des racines qui s'étalent loin, loin, loin.

Pousse
Les petits rejets deviendront grands. Dans pas longtemps.
Le tout petit acacia mignon qui passait inaperçu ce printemps encore, sous la fenêtre des enfants, a fini par
* atteindre la rambarde - 1 mètre 60,
* puis à la dépasser - ou pouvait le caresser en fermant les volets
* puis à dépasser la hauteur de la fenêtre - ou pouvait plus le caresser, voir la suite.

Piquants
Ca pique, un acacia.
Quand c'est petit, on peut le prendre dans sa main. Ca ne pique pas beaucoup.
Ensuite, les épines deviennent de vraies épines qui me font peur.
Et puis, Papazon a horreur d'avoir des épines dans le jardin où des enfants marchent pieds nus.

Se laisser envahir
Si on tond la pelouse où ils poussent, ça les enlève tous petits sans même que je ne m'en rende compte.
Si on laisse pousser la friche, ou si ils choisissent un endroit difficile d'accès, à la fin c'est eux qui gagnent.
D'ailleurs, Papazon y a cassé un sécateur. Et moi je fais un détour.

Quoi faire
On pourrait couper nos acacias, et tuer les racines. Le monde de la jardinerie semble s'accorder pour dire que personne n'a jamais réussi à se débarrasser d'acacias et rejetons sans produits chimiques très méchants.

On aime bien avoir de l'ombre dans notre jardin.
Mais pas d'épines.

On verra.

En attendant que faire?
On pourrait inviter des abeilles et leur demander de nous livrer du miel d'acacia.
Il paraît que les beignets de fleurs d'acacia sont et met apprécié.

Qui a d'autres idées?

Les plantes qui s'invitent

Il y en a qui refusent de pousser, mais d'autres passent par le jardin Zonzon, se sentent bien et y restent.

Coquelicots
C'est rouge, ça a l'air tout fragile, ça a une tige poilue et ça rappelle les champs de blé de notre enfance. Ils sont quelques uns qui ont fleuri, et quelques uns qui refleurissent.

Ciboulette
Au printemps, elle proliférait dans différents coins du jardin.
Là, je n'en vois plus.
Celle que j'ai transplantée dans un pot sur le balcon a une tige unique, très haute, et une fleur au bout. On ne l'a jamais mangée.

Un chandelier en salade
C'est une salade abandonnée, qui a monté en graine.
Il y a la salade en bas, une tige qui monte du coeur de la salade et se ramifie en petits bras verts. Les graines doivent se trouver au bout des fleurs, dans des boules. Cela doit avoisiner le mètre de hauteur.
C'est très joli. Comme un candélabre vert.

Des champignons
Je les ai vus hier. Ils sont marron, avec des lamelles sous le chapeau. Ils ont dû aimer les pluies de ces derniers jours, et en profiter pour éclore.
Papazon a passé la tondeuse à gazon dessus ce matin. Il a décapité les champignons.
Je ne suis pas contente.

Et les acacias
Ils prolifèrent, et méritent une note à part.