vendredi 30 juin 2006

Etat des lieux avant Juillet

Profitant d'un moment de calme entre le coucher des Zonfants et le mien propre, je tente l'état général des lieux couplé à une tournée d'arrosage

(Ici, on arrose deux fois pas semaine max. Trop flemmards).

Fraisiers plantés par Papazon : crotte
Crotte de chat entre les pieds de fraisiers.
C'est notre bougre d'animal domestique.
Avant, Papazon enlevait les crottes une à une, puis il a lâché l'affaire.
Alors, je n'ai pas arrosé les fraisiers. Répugnant.

(sauf vers la bordure, il y a trois pieds, le chat n'y va pas)


La menthe dans les fraisiers : inattendu
Il y a eu de la menthe à cet endroit, l'an dernier.
Elle a vite rendu l'âme, et plus personne n'en a jamais entendu parler.

Et ce soir, j'ai découvert un nouveau pied, haut de 30 cm et bien vivant.
La menthe, c'est résistant, on me l'avait dit (mais j'avais cessé d'y croire).

[ou alors, c'est mon époux qui aurait adopté un pied en jardinerie et l'aurait planté là, pour la fête des mères?]

Note à l'usage de ceux qui se verront offrir un thé à la menthe en notre demeure :
la menthe se trouve près du rebord, dans la partie où il n'y a pas (encore) de crottes de chat.

Salades : Intermarché
  • Une mangée en partie, par nous (voir note correspondante)
  • Une qui est a fondu un jour, sans raison valable
  • Une qui a disparu, parce qu'elle faisait la gueule tout ça parce qu'on l'arrosait pas
  • Une que je laisse grandir pour voir quelle taille ça a, adulte
  • Une qui a servi de nourriture à l'escargot de Bébécoeur, 3 ans 1/2 grace aux bons soins de Mimicha, 6 ans 1/2 ("oui, vous pouvez prendre une ou deux feuilles")
De toute façon, les coeur de salade d'Intermarché sont super bons.



Basilic : à suivre
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Le pauvre était dans un pot au soleil, aux côtés des pots des bébé tomates.
Un jour, je l'ai déplacé à l'ombre d'un arbre, parce que le basilic aime être mi ombre mi soleil.

Alors, il est mort, vu que je ne l'ai plus arrosé - j'avais oublié son existence.

[mais peut-être va-t-il repartir, je l'ai retrouvé et abreuvé ce soir]


Tomates : qu'on ne me parle plus jamais de tomates.
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[et ces citadins qui me narguent, dont les tomates de balcon poussent comme des champignons et donnent des fruits qu'ils pourront peut-être goûter avant de délaisser la ville à la période des congés payés]

Oignons : rendement frustrant
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Les bulbes sortaient à moitié de terre.
Alors je les ai butés. J'ai fait des petits tas de terre pour couvrir les bulbes.

C'est très frustrant, pour un oignon semé, il semble ne pousser... qu'un oignon. Plus gros que celui qu'on a semé, d'accord. Mais je pense qu'il y a une ruse quelque part.

Cette semaine, on a un cueilli un. Le seul qui ait fait un jumeau. Deux oignons provenant du même bulbe. Meilleur rendement. Mais c'est le seul qui ce soit dédoublé (il y a plus de jumeaux humains dans notre entourage que de jumeaux oignons).

L'an dernier, j'ai fait de l'ail. Ca se débrouille mieux question rendement. Pour une gousse d'ail plantée, tu obtiens une tête d'ail. [j'ai demandé à mon mari de fournir le vocabulaire pour désigner gousse et tête].

Je cherche des conseils gentils pour faire monter le rendement des mes oignons à plus de un pour un, mais on ne se moque pas svp.


Persil va bien
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Il va bien et prolifère.

Coriandre et Cerfeuil aussi
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Sentent bon. N'ont pas bien pris dans le rectangle sud est bordant la maison, mais prolifèrent, eux aussi, dans le jardin en carré du jardin sud.

J'ai découvert à quoi ressemblent les fleurs de cerfeuil.

Ca ressemble à des fleurs blanches qui poussent partout dans la campagne et qu'on appelait carotte sauvage.

Sauf que c'est pas pareil.

La carotte sauvage ça sent pas bon, les fleurs de cerfeuil ça sent bon le cerfeuil.


Mes chaussures ont disparu
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Je ne mets plus mes grosses godasse, fait trop chaud, et comme je n'ai pas sauté le pas d'acheter des sabots, je ressorti des vieilles sandales toutes nazes qui étaient au sous-sol.

Sinon, je me fais mal au pied dans le jardin. Ya des pousses d'acacia et des herbes coupées. Peut-être même des bestioles.

Sauf que le père de famille, qui aime l'ordre, a redescendu mes vieilles sandales au sous-sol, en pestant contre moi et mon désordre selon toute probabilité.

Alors ce soir, je n'ai pu arroser que la partie nord du jardin sud, celle dont le gazon est un peu doux. Parce j'étais pieds nus.

Pommes de terre la tête haute
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  • Plantées il y a un mois, complètement à la bourre, elles ont poussé comme des tomates sur les balcons des cités. 50 cm à l'encolure, je vous dis que ça.
  • Pas pu vérifier le mildiou ni les doryphores, ni les arroser : elles sont dans la zone interdit aux pieds nus.
  • Je me demande bien quand ça se récolte, et où donc on va les trouver, les pommes de terres. Paraît que ce serait dans les racines, mais tout ce qu'on raconte hein...
Capucines et pucerons
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Plantées au centre du jardin carré du jardin sud, elles ont beaucoup poussé en hauteur. Il n'y a pas de fleurs, c'est peut-être une question de saison. Et sous leurs feuilles, des milliers de pucerons. Sympa à elles de les attirer et les garder.

Les graines m'ont été données il y a trois mois par un couple d'amis qui en ont planté aussi, en pot, dans leur appartement.
Entre temps, ils ont eu des bébés, deux en même temps, comme mes oignons.
Je ne sais ni où en sont leurs bébés, ni leurs fleurs. Faut que je prenne des nouvelles.

Framboisiers taillés
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Ils ont une mauvaise place : hors de portée du tuyau d'arrosage.
Leurs feuilles basses sont un peu jaunies, par conséquent.
Le framboisier remontant a donné une dizaine de fruits murs.
Le non remontant aurait pu en donner quelques uns, mais avec mon petit sécateur j'ai taillé par erreur la branche qui les portait. Les autres branches sont mortes, ne restent que les branches nouvelles qui, paraît-il, ne donnent pas de fruits la première année.

C'est pas grave : notre voisine Renée a plein, plein de framboisiers, et nous a offert une bonne quantité de framboises mûres à souhait.

Papazon est aussi allé cueillir chez elle des cerise, et en a ramené un plein saladier. Le lendemain, les merles moqueurs avaient mangé tout ce qui restait sur l'arbre On a eu chaud.

Bloguer le potager
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Ensuite, je suis rentrée du jardin sans gloire. Alors je me suis installée à l'ordinateur et j'ai blogué l'état des lieux.

Avec internet, il n'y a plus de raison de foirer son potager. Et si on arriver à le foirer quand même, ça fait au moins des trucs à raconter sur internet.

samedi 10 juin 2006

Mangé salade

Une salade était mûre.
Pas vraiment mûre, toute petite, mais encore très belle.

Pourquoi la manger alors qu'elle est encore petite.
J'ai déjà vu mourir une salade. En parfaite santé le soir, elle avait trépassé le lendemain. Toute plate avec les feuilles flasques.

Alors je me suis dit : mangeons-là, la rescapée encore petite, ce sera encore une que les bêtes n'auront pas.

Une salade c'est plein de terre.
Une salade qui a grandi en terre, c'est plein de terre.

On ne s'en rend pas bien compte parce que les salades en sachet n'ont s'en doute pas grandi en terre. Et même les vraies salades dans le rayon légume des hyper marchés.

Alors, faut laver chaque feuille, en poussant des petits cris à chaque grain, à chaque trou déjà mangé par une bête, à chaque bestiole restée dans les lieux une fois son repas fini.

Le torchon multi-usages

Pour les sécher j'ai mis les feuilles dans un torchon.
J'ai posé le torchon sur la table de la cuisine.

Papazon préparait le repas et je le regardais.

Soudain, Papazon a dit : merde, je saigne du nez.
Il a empoigné le torchon et se l'est mis sous le nez. Il pissait le sang, fallait bien faire quelque chose.

Les feuilles de salade ont volé au travers la cuisine.

Y'en a eu plus pour moi
Finalement, j'ai mangé les quelques feuilles de salade ramassées dans la cuisine.
Pas Papazon, il saignait du nez.

De toute façon mon potager, je me le mange toujours toute seule, les autres ils aiment pas.
Ca m'en fait plus. Surtout qu'il n'y en a pas grand chose à manger, ce serait embêtant d'être plus nombreux.

dimanche 4 juin 2006

Planté pommes de terre

Les plants me laissent en plant
Quand le lilas a fleuri, il aurait fallu planter les pommes de terre.

Mais quand le lilas a fleuri, impossible de mettre la main sur les pommes de terre à planter.

Disparu le paquet de 25 plants de Charlottes calibrées 25/32mm classe A traités au thiabendazol et imazalil [beurk?] ne convenant pas à la consommation humaine et animale.

Je les retrouve, mais est-il encore temps?
Samedi, on a retrouvé les pommes de terres (sur la table qui sert de débarras sur le balcon).

C'est trop tard pour planter les pommes de terre, ai-je dit, les fleurs de lilas sont mortes.

Que nenni, a dit ma mère qui se trouvait là, tu les plantes quand même.

Mâ ch'sais toujours pas où les planter, ai-je geint.

Ma foi, plante-les donc à la barrière, un rang de chaque côté, comme tu en avais l'idée, à riposté maman, qui suit ma vie ou lit ce blog, semble-t-il.

Rastaplotche, s'est interposé mon mari de Papazon - qui par force de la coutume s'octroie pleins droits sur les terres Nord - nulle pomme de terre sur mon lopin, ou ma tondeuse en liberté aura tôt fait de les brouter.

Trahison. Je vais devoir bosser, seule, au Sud de la barrière.

Labourer avec soin
Alors, j'ai préparé mon terrain, une bande de 50 cm de large, longue d'une dizaine de mètres, au Sud de la barrière.

La terre y est bonne, vestige d'une haie récemment déplantée, dont souches et racines ont résisté aux débroussailleurs (les débrousailleurs c'était Roudoudou et moi avec nos petits bras, puis Papazon et se grands outils)

J'ai bêché, sans retourner, et expliqué à Mimicha, intriguée par la technique, que c'est pour ne pas déranger les vers de terre, qui sont les amis du jardinier, on ne le dira jamais assez.

Et nous avons jeté toutes les racines, les cailloux, les vilaines herbes, côté Nord de la barrière, sur le lopin de Papazon. Ya une justice.

Préparer leur manger
Nous avons répandu des cendres de cheminée, en lieu et place de la poudre de charbon de bois référencée dans tous les bons manuels de pataticulture, parce que je ne vois pas bien la différence et qu'on ne va quand même pas faire dans les détails.

La cendre, précisons, c'est pour faire plaisir aux pommes de terres friandes de potassium, sauf si je me trompe.

La cendre venait de l'aspirateur à cendre que Papazon utilise lorsque l'hiver la cheminée contribue à maintenir la chaleur du foyer.
  • C'est Mimicha, 6 ans 1/2, qui a pris l'initiative d'en vider le contenu dans le saladier à soupe de Papazon,
  • ... lequel ne s'en encore rendu compte de rien, mais dès ce soir, dès la prochaine soupe, va falloir lui expliquer
  • ... qu'on utilise son saladier à soupe pour nourrir de potassium les bonnes patates qu'il va bientôt utiliser pour la soupe.

Ensuite, j'ai cherché à panacher le mixture d'un peu de compost, environs un dé à coudre par mètre carré (pas par idéologie d'apport minima en compost, mais par manque de matière compostée)

Suivre l'étiquette
Puis on a planté les pommes de terres, une quinzaine de spécimen, espacés de 40 cm à 5 cm de profondeur (en gros, quoi), le germe en haut vu qu'elles ont profité de leur fugue sur la table du balcon pour germer. Tout comme c'est marqué sur l'étiquette de sac à plants de patates.

...Attendre
Comme je ne sais pas à quoi ressemble un plant de pomme de terre qui pousse, faut surtout rien enlever du lopin. A tout hasard, arrose un peu de temps en temps.

Se prendre la tête
Parce qu'à force d'attendre, on découvre sur internet, grace auquel il n'y a pas de raison de foirer son potager, on découvre donc sur internet, et même dans des vraies revues en papier genre Que Choisir du mois de Juin, on découvre donc que deux fléaux menacent nos patates :
  • les bestioles dorées et forts (les doryphores, mais je ne suis pas bien sûre de l'orthographe)
  • le mildiou, ou alors le phyloxéra, me rappelle plus bien.
Et donc faut trouver la parade :
  • planter des courgettes que les dorés-forts aiment encore mieux que les patates
  • planter des plantes qui font fuir le mildiou, mais je me souviens plus lesquelles.
Va falloir approfondir la question.
Et apprendre à reconnaître les dorés-forts et le mildiou.

Jardiner, c'est du boulot.