mardi 16 octobre 2007

Attaque nucléo-chimique sur mes framboisiers

Les framboisiers sont en bordure de la future-ex-piscine.

(c'est un trou de 5 mètres sur 8 extérieur, avec un mur de 45 cm en béton très armé, entouré d'un grillage et destiné à rien du tout car on ne va pas le transformer en piscine)

Les framboisiers, c'est aussi le truc le moins foiré dans le jardin cette année.

Début octobre, je sors.
Horreur.
Les framboisiers prennent une couleur marron en partant par le bas.

Certains ont la tige toute cramée, d'autres les de bas feuilles en pitoyables, et les plus faibles ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes.


Soudain, j'ai un doute.

"Dis-moi, bluffé-je Papazon, tu l'as mis quand le déserbant autour de la piscine?"

Et Papazon, qui ne se rend pas compte que j'y vais au culot, m'informe que cela date de deux semaines.

Déclaration de guerre nucléo-chimique.
Il a mis du déserbant dans le jardin.
Le déserbant a envahi mes framboisiers, par capillarité, par ravinement des eaux de pluie, qu'en sais-je.
Cela fait crever mes framboisiers.

Là, normalement, je devrais divorcer direct.

(en fait, je me demande si les framboisier deviennent marron-jaunes et perdent leurs feuilles
à l'automne?)
(quelqu'un sait?)

dimanche 9 septembre 2007

Des pommes, des pommes, plein de pommes, et aussi des poires

Nos trois pommiers ne demandent rien et donnent plein de pommes.
C'est sympa, les pommiers.

Un des trois poiriers a donné une bonne récolte d'un coup, puis a arrêté.

Nous faisons des tonnes de compote.

La recette est sur le blog de la grande et petite cuisine des Zonzon:
http://monhommeaufoyer-cuisine.over-blog.com/article-7103630.html

Un buisson de romarin

Un jour, j'ai planté un plant de romarin, et depuis, il n'est pas mort.
Il a même bien grandi, le bougre.
C'est maintenant un petit buisson qui va prendre la place de mes herbes folles.

Je lui ai coupé ses branches mortes, et aussi les branches pas mortes qui partaient partout.
J'ai gardé les branches pas mortes.
Je les ai posées sur la table de la cuisine.
J'ai allumé l'ordinateur.
J'ai recherché "comment conserver le romarin".
Papazon m'a trouvé de la ficelle.
J'ai attaché les branches de romarin en bouquets, la tête en bas.
J'ai accroché le bouquet dans le garage (endroit sombre mais aéré, ils disent).

Lorsqu'il sera sec, dans deux ou trois semaines, il faudra
  • effeuiller le romarin
  • mettre les feuilles en pots de verres
  • conserver à l'abri de la lumière
Ceux qui passeront nous voir : n'oubliez pas de réclamer votre lot de romarin
(on en a un peu trop pour notre usage personnel, surtout que Papazon ne s'en sert pas en cuisine).

(Pi si quelqu'un a une idée d'utilisation autre qu'en pot de verre à refiler aux invités, qu'il fasse signe)

Les tomates sont toutes crevées

Toutes les tomates du monde entier sont mourues cet été à cause de la faute du climat.

C'est du moins ce que j'ai essayé d'expliquer à Papazon, qui se moque de moi parce qu'on a mangé une seule tomate cet été. Minuscule. C'est moi qui l'ai gobée, parce que j'ai besoin de calories pour passer l'hiver.

Sauf que, aux alentours, il y a bien des tomates foirées, mais il y a aussi des faux-frères qui ont réussi à monter de superbes pieds avec de superbes fruits bien mûrs qu'ils vont pouvoir faire des conserves pleines de calories pour passer l'hiver..

Alors Papazon continue à se ficher de moi quand il voit le jardin des faux-frères, et moi à lui expliquer que l'été pourrave a apporté le mildiou qui tue et que les tomates pas-mortes sont forcément issues de mutations génétiques irradiées.

C'est décidé, je ne mangerai pas de conserves de tomates cet hiver.

vendredi 6 juillet 2007

Patates : encore une que les dorph n'auront pas

Les patates, c'est sympa.

Cette année, au mois d'avril, j'ai fait un truc utile : ne pas toucher aux pommes de terres de l'an dernier qui repoussaient. C'est décrit là.

Grâce à cela, on a mangé des pommes de terres à l'eau et puis des pommes de terre sautées.
MA production.
Au moins un kilo.

C'est cueilli, c'est mangé, je suis contente. Cette récolte-là, je suis sûre que les doryphores ne l'auront pas.

mardi 12 juin 2007

Gentil coquelicot

Dans mon potager rectangle paillée de gazon sec, il y a :
- un pied de tomate
- un tuteur (que le pied de tomate ignore)
- du persil monté en graine
- un buisson de romarin
- des coquelicots sauvages.


Plein de coquelicots.
Le pied de tomates émerge à peine du tas de coquelicots.
Mais jamais je ne porterai la main sur un coquelicot, ça non.

Evidemment, il y en a qui se marrent en voyant mon potager. Rapport à l'autosuffisance alimentaire. Mais si ce n'est pas pour cette année, l'autosuffisance alimentaire, ce sera pour l'an prochain, c'est tout quoi.


Je descendis dans mon jardin (bis)

Pour y cueillir du romarin

Gentil coquelicot mesdames

Gentil coquelicot nouveau


Nous chantons ne vous déplaise.

dimanche 10 juin 2007

Tous les intérêts du lin, même ceux qui ne sont pas dans les bouquins

J'ai planté du lin. Avantages : copain du jardinier bio, joli, bonne épée.

Avantage numéro un : le lin est un copain

- il est classé dans les engrais verts
(on plante là où il n'y a rien, ça empêche de pousser les herbes qu'on dit mauvaises, et puis quand on n'en a plus besoin on le coupe, on le broie, on le met dans la terre et ça lui fait plaisir à la terre)

- on aime bien le planter avec des pommes de terres mais je ne sais plus pourquoi. Peut être qu'il est nématicide.
(nématicide : mot que j'ai en stock à sortir pour faire bien en société et dont j'ai oublié le sens et l'intérêt. Constitué de -cide, comme dans trucider : le tueur. Et de némati-, donc ça tue les némates*. Les némates, c'est les némasculeurs des patates et des tomates. C'est méchant)

Le lin que j'ai planté entre les pieds de pommes de terre n'a pas (encore) poussé. Celui qui prolifère entoure mes plants d'oignons.

* wikipédia m'informe qu'on dit : nématodes. N'allez pas voir ce lien, c'est gerbos.

Avantage numéro deux : le lin, c'est joli
Cela donne des belles fleurs bleues.
Je ne les ai vues qu'une fois, vers dix heures quinze un matin. C'est bien le genre à se coucher le soir et à ne se découvrir que si le temps leur convient. Ou bien elles sont soumises à des horaires de sortie.

Avantage numéro trois : ça fait des épées parfaites pour les petits Zonzon
Mettre un ou deux pieds (taille : 23 à 32) dans le carré des oignons, attraper une tige de lin, arracher.

En option : serrer la tige entre deux doigts et tirer en longitudinal pour arracher les feuilles. "Parce que ça fouette mieux, maman".

La taille (50 cm) et les caractéristiques du matériaux (comportement de la structure, résistance en cisaillement, torsion, compression) en font une arme incontournable aux jeux champêtres.

Le lin sert à la fois épée d'escrime et arme de charge frontale. Les autres usages sont non homologués et ne seront pas évoqués.

Ah, et il en faut deux par enfant (une dans chaque main. Je ne savais pas mes zonfants ambidextres), et ça se change tous les quart d'heure environs (usure à l'usage).

Encore une preuve que le jardin Zonzon 2007 n'est pas foiré : les plantes nématicides au chômage qui planquent leurs atours servent au développement psychomoteur de Mimicha, Roudoudou, Bébécoeur et Bergamote (2 ans 1/2 à 7 ans 1/2).

L'an prochain, je replante du lin.

mardi 29 mai 2007

Framboises de mai

Les petits Zonzon m'ont ramené, hier, quelques framboises assez roses pour paraître mûres.
C'est une grande victoire : en 2007, tout ne sera pas foiré dans le jardin Zonzon.

mercredi 16 mai 2007

Saints de glace

Il paraît qu'il y a quelques jours en mai bien connus des jardiniers au cours desquels la température descend, descend, à la fin il gèle puis ensuite ça remonte mais c'est fichu, toutes les petites pousses fragiles ont été killées direct. Cela s'appelle "les Saints de Glace".

Il paraît même qu'on serait en plein dedans en ce moment. C'est vrai qu'il caille sévère.

Heureusement, j'ai tout prévu. J'ai encore des pieds de tomate et des pousses de fleurs et des trucs inconnus pas en pleine terre, mais en pots. Je suis trop rusée.

M'enfin les pots sont dans le jardin et les machins dedans font mauvais mine vu qu'ils ont eu froid vu que je ne les ai pas rentrés.

Damned, je savais bien que j'avais oublié un truc.

samedi 12 mai 2007

Graines (de tomate) surprise

Tomates surprise
En mars ou en avril, les petits Zonzon ont profité d'un séjour dans le jardin pour planter quelque chose dans un pot. Des graines de quelque chose.

Le quelque chose a poussé. Incognito.

Et le quelque chose poussé est devenu une dizaine de magnifiques plants de tomate. J'en ai replanté deux (avec des tuteurs en zigzag).

C'était une bonne surprise, moi qui cherchais en vain mes graines de tomates dans toute la maison.


jeudi 10 mai 2007

Que ne rien faire au mois d'avril

"S'il est un mois de l'année où il faut absolument être présent au jardin c'est bien le mois d'avril" remarque HK sur son blog (s'installer et vivre à la campagne http://vivrealacampagne.hautetfort.com/)

Sinon après, c'est l'anarchie verte.

Contrairement à HK et à Ophise, nous, on était là en avril. Mais alors en avril, il faisait vraiment trop chaud pour travailler.

Voilà mon minimum vital du mois d'avril :

  • maîtrise de la prairie pour en faire une pelouse sinon on se prend les pieds dedans : Papazon a fait vroum vroum avec sa tondeuse (ce serait, pour lui, un moment de calme et de réflexion. Ssuggestion : Oelita)

  • grâce aux tontes fraîches ou un peu séchées, pailler partout où je ne veux pas de mauvaises herbes : les petits Zonzon adooorent faire cela. Mission de paillage accomplie :
    - au pied des framboisiers
    - dans le carré potager où il n'y a que du persil de l'an dernier
    - dans la jardinière sud, lorsque l'engrais vert (moutarde) a été fauché
  • regarder (re) pousser les plantes de l'an dernier
    - toutes les pommes de terres que je n'avais jamais retrouvées : ça repousse!
    - le persil qui a passé l'hiver. Mais il n'a pas une bonne tête. Il ne ressemble plus à du persil. Méfiance.
    - les framboisiers : ceux qui ne sont pas crevés ont des feuilles et même des fleurs
    - le buisson de romarin
C'était un bon mois d'avril. Pour l'autosubsistance potagère, on verra si on peut rattraper le coup en mai.

mardi 3 avril 2007

Travaux de tonte

Ceux qui étaient là le 15 mars (ici) savent donc que je ne compte pas sur Papazon pour tondre MA partie de jardin.

Je lui demande :
- de me sortir la tondeuse du garage (2 minutes)
- me montrer comment ça marche (10 secondes)
- vérifier que j'arrive à la démarrer (1 minute, désespoir. Jamais je n'aurai assez de force pour tirer cette ptain de ficelle assez vite pour foutre ce bordel en marche. Scuzez, c'est un blog littéraire ici)

Bon, me dit Papazon, je te tonds le petit bout là, c'est en pente, tu auras du mal.

Soit.

Deux heures après, Papazon avait tondu tout MON jardin.

Les mecs, tu leur mets un truc qui fait vroum vroum entre les mains, ils le lâchent plus de l'après-midi.

jeudi 15 mars 2007

J'ai taillé mes arbres à pépins

Principe de base
En faire le moins possible, en s'appuyant sur les expériences des autres pour estimer ce qu'il est possible de ne pas faire.

Il semble possible de ne pas tailler les arbres fruitiers. En particulier poiriers et pommiers. "Ils peuvent très bien se débrouiller tout seuls".


Contre argument auquel je suis sensible
Les arbres, leur préoccupation, c'est se reproduire, comme tout le monde. Ils s'en foutent qu'on ait à manger, eux ils veulent des graingraines qui vovolent et aillent faire des petits (ou un truc comme ça, je sais pas trop bien comment ça marche la repro des arbres). Donc pour avoir à manger, faut les titiller un peu.

L'avis des nains de jardin
J'ai demandé l'avis à mes mômes. Pour eux, faut pas tailler. Par contre faut enlever le lierre qui grimpe aux troncs (déclaration de Mimicha, 7 ans). Je l'informe que y'en a qui disent que le lierre c'est pas mauvais, ça héberge les bébête qui sont les amis des arbres, et le coup du lierre qui étrouffe l'arbre, c'est rien qu'un mythe.

"Ecoute Maman, faut pas croire tout ce qu'on te dit".

Certes.

L'état des lieux
De toute façon, j'ai vérifié : ce n'est pas le moment de tailler les arbres qui donnent des fruits à noyau. Mais c'est la période pour les pépins.

J'ai toute une rangée de pommiers et de poiriers. Deux d'entre eux sont rachitiques et se démanchent le cou pour éviter l'ombre d'un grand acacia.

Les quatre autres ont été plantés trop rapprochés. Le premier penche vers le deuxième, qui pousse tout tordu, traumatise le troisième qui titille le quatrième. Les pauvres arbres se débrouillent comme ils peuvent, leurs branches s'entrecroisent, changent subitement de direction. Bref, là-dedans, c'est la jungle.

Action
Armée d'un sécateur et d'un grand machin qui peut couper très haut même si on n'est pas très fort des biceps, j'ai entrepris une taille expérimentale. Les outils donnent une impression de puissance dont on pourrait facilement abuser. Je ne sais si j'ai abusé, mais maintenant je comprends mieux les excités du bistouri.

Réflexion
Ensuite, je suis allée me documenter sur les techniques de taille. Je vous tiens au courant.

Faire tonte à part

Ah, a dit Papazon le week-end dernier, je vais bientôt tondre la pelouse, ça commence à pousser.

Oui chéri renchéris-je, tu feras ma partie ?

[note : les abonnés se souviennent que nous avons séparé le jardin de derrière en deux parties, pour éviter les conflits territoriaux].

Papazon [rien que pour m'embêter] : Ben non.

Moi [manque de m'étrangler de rage] [j'appelle un avocat tout de suite ou je négocie?][un avocat, ça se mange ça, ça pousse comment?]

Papazon [qu'en rajoute] : Je vais faire MA partie.

Allez, chéri, steuplait. Allez. Bon, ok, je te paie. En chèque emploi service. ... Comme ça t'auras une retraite!

Cela est d'une mesquinerie notoire, parce que ceux qui lisent notre autre vie sur un autre blog savent bien que
- Papazon a arrêté de travailler pour élever nos enfants,
- et peut-être même que comme ses professions précédentes étaient : chef d'entreprise (7 ans), employé par une entreprise anglaise qu'il sait plus où il a fichu les fiches de paie (7 ans) et salarié pas bien payé (7 ans),
- que par conséquent, sa retraite, il pourra se l'arrondir en vendant des avocats sur le marché.

Finalement, il n'a même pas tondu sa partie de pelouse. On est quittes.

dimanche 11 mars 2007

Les enfants dans le jardin en ces belles journées de cette fin de semaine

Il a fait très beau au dessus de notre jardin.
Les zonfants oscillent entre attachement à leurs habitudes vestimentaires de l'hiver, et la mémoire de leurs tenues estivales.

- Ce matin, Bergamote, 2 ans 1/2, est sortie avec : un sous pull. Un sweet-shirt par dessus. Un pullover. Son blouson. Il faisait bien 14 degrés au soleil, ce qui a donné à Bébécoeur, 4 ans, l'idée de sortie en culotte.


- Cet aprèm : Collant et sous-pull épais (Mimicha, 7 ans)(oui, rien d'autre, pourquoi?). Pantalon en velours et sous-pull épais (Roudoudou, 6 ans). Sous-pull, robe et collant (Bébécoeur).

Plus tard, Mimicha a fait le tour de la garde robe de sa petite soeur et essayé, une à une, toutes les robes taille 4 ans. Sur une gamine de 7 ans, c'est ridicule, mais elle s'en fiche.

Moi, j'étais en tee-shirt et Lulubelle, un an, avait tombé le pyjama et synthétisait sa vitamine D par les jambes.

Globalement, je n'étais pas d'accord avec leur habillement. Mais ils n'ont pas voulu en démordre.

samedi 10 mars 2007

Travaux de mars : utiliser du compost

Le compost semble largement moins raté que l'an dernier.

Certes, on notera que les coquilles d'oeufs non pillées ne sont toujours pas décomposées. Ni les feuilles d'artichaud. Ni les peaux de bananes entières.

Le reste l'est, et le tout a une bonne odeur d'humus.

Alors, on en a mis plein dans une brouette. J'ai mis Mimicha et Roudoudou sur le coup. Ce qui est bien, avec des gamins de 6-7 ans, c'est qu'une fois lancés tu ne peux plus les arrêter. La brouette fut donc pleine en un instant.

Utilisation :
- mettre plein de compost dans le nouveau carré tout fait creusé.
- laisser le reste dans la brouette
- laisser la brouette dans le jardin

La suite :
Entre temps, il a plu, à la Saint Médard, mon dieu qu'il a plu.
La brouette est aux 3/4 pleine d'eau.
Avec infusion de compost.
Beurk. Plan de campagne : dès qu'il fait beau, je mettrai ça dans "la jardinière sud dans laquelle j'ai fauché l'engrais vert".

La fin :
Samedi. 15 degrés à l'ombre. Enfants évacués dans le jardin.
Chouette, ils disent, on va pouvoir patauger dans l'infusion de compost.
Je sors en urgence, en pantoufle et en robe verte.
Je dois pousser la brouette de 3 mètres pour la vider selon mes plans.

Et bien vous savez quoi? Pousser une brouette pleine de liquide (flotte infusée de compost) sur un terrain accidenté, c'est pas de la tarte.
Cet abruti de liquide entre en phase avec l'oscillation de la brouette. C'est n'importe quoi. Maintenant, va falloir laver ma jupe. Et mes pantoufles.

C'est nul, le jardinage.

lundi 5 mars 2007

Couper l'engrais vert et l'enfouir par léger bêchage

Cet hiver, on se souviendra que j'ai planté de la moutarde blanche vachement en retard sur le planning conseillé (ici), et que j'ai constaté qu'elle poussait (ici)


Confirmation donc : ma moutarde semée en novembre mesure, en mars, entre 10 en 30 cm de haut.

(le 3-4 mars) J'ai agi dans la plate-bande collée à la maison au sud : fauchage d'un mètre carré de moutarde. A la cisaille. Coupé en morceaux (de moins en moins petits).

Puis j'ai enfoui par léger bêchage, comme ils disent dans les bouquins.

Maintenant, je n'ai plus que deux-trois semaines pour décider quoi planter là dedans.

Heu, les gens, je plante quoi là dedans?
- Avant, il y avait des tomates, mais elles ont crevé d'une maladie que vaut mieux pas en remettre au même endroit.
- A côté, il y a plein de persil et du romarin.
- Dans le coin, j'ai tenté la coriandre et le cerfeuil, sans succès (faut-il persister?)
- C'est près de la maison, endroit stratégique pour herbes de cuisine.

Il faut sauver les glycines et les autres machins

Vers mai dernier, Papazon a planté des glycines et des clématites. C'est raconté ici.

Quelques unes ont fleuri, puis elles ont attrapé une insolation que n'a pas arrangé notre technique d'arrosage aléatoire.

Il paraît qu'elles aiment bien avoir la tête au soleil mais les pieds à l'ombre, alors faut leur mettre une tuile sur le pied. Mais on n'a pas de tuiles, sauf sur le toit de la maison, mais je ne sais pas comment les attraper.

Force m'est de constater que, sur une demi-douzaine de glycines-clématites, il n'en reste aujourd'hui que deux. Deux rescapées qui vont peut-être refleurir, qui sait. J'espère qu'il ne faut pas les tailler ou leur filer des compléments alimentaire : on a perdu les modes d'emploi.

Le pire, c'est que celles qui sont mortes, hé bien même les tuteurs sont morts. Disparus. Tout parti.

(donc celles qui je pense encore vivantes, peut-être ne sont-ce que des tuteurs?)

Des nouvelles du petit rosier coriace

Le petit rosier coriace a fait des petits. Si, si, il me semble bien qu'il y a des branches en plus qui sortent de la terre.

Je l'ai taillé. Juré, j'ai fait ça.

Bon, j'ai juste coupé une branche qui semble bien morte. Elle partait en l'air, toute marron, alors que les autres petites pousses sont vertes avec des bourgeons.

Maintenant, mon petit rosier coriace taillé fait au max 20 cm de hauteur.

Peut-être je pourrai désherber autours et enfouir un peu de compost par griffage, comme je viens de lire quelque part?
(enfin j'y vais pas maintenant : il fait nuit)

Compte rendu de lecture : Le beau jardin du paresseux

Comme narré ici, je me suis procuré ce livre : le beau jardin du paresseux, Patricia Beucher.

Il ne s'agit pas vraiment d'un guide de jardinage, contrairement à ce à quoi je m'attendais. C'est plutôt un livre qui se lit d'un bout à l'autre. Rechercher des informations sur une technique, une plante, une idée particulière est souvent vain.

Mais au fil de la lecture, des idées germent.

Puis le bouquin fini, j'ai oublié toutes les dizaines de super idées amassées.

Alors, je relis et prenant des notes pour garder trace des super idées et des informations à conserver (et je confronte à ce que je trouve sur internet et dans mon catalogue de graine)

Liste de mes notes :

- c'est à la floraison du lilas qu'il est le plus facile d'identifier herbes sauvages du jardin

- acheter un rosier et le planter sous la fenêtre de ma chambre.

- adopter une famille de hérissons.

- doses de compost : 1 à 4 kg par mètre carré.

- planter des bulbes et des plantes à massifs sur le terrain de Papazon (proposition refusée par Papazon : voir ici)

- la sauge est un bel arbuste qui sait se passer d'arrosage (enfin, ça dépend de quelle sauge. Ensuite j'ai lu d'autres trucs qui m'ont tout embrouillé).

- la capucine se re-sème à foison (bonne nouvelle, comme ça je n'aurai pas à en replanter)

- l'oeillet d'inde aussi se re-sème, et c'est beau avec le tournesol et les géranium.

- le tournesol se plante en terre en avril.

- en dessous des arbres fuitiers, on peut mettre des tulipes et des narcisses, suivis d'impatients et d'oeillets d'inde. Ou bien un mélange trèfle-ray grass comme engrais vert. Ou alors des fraises des bois.

- on pourrait penser à tailler les poiriers (qui ont vraiment une sale allure).

- une idée de mélange d'engrais verts mellifères ! sarrasin, phacélie, souci, moutarde.

(ensuite, on mesurera la distance à parcourir entre l'idée et l'action)

mardi 27 février 2007

Faire jardin à part

Devant la maison, il y a un massif avec des pierres jolies, un lilas, quelques jonquilles, des bouts de buissons.

Je verrais bien quelques bulbes balancés de ça de là, avec des tulipes (c'est la seule fleur à bulbe dont je connaisse le nom) et aussi des tournesols.

Non, a dit Papazon. Cet @@@@@ (censure) veut détruire le massif, planter du gazon, et réutiliser les pierres pour créer un petit monticule en haut duquel il mettrait des écorces de pin. Enfin il veut pas le faire, il veut le faire faire (ça d'accord, le jardinier auquel il fait appel a de fort beaux yeux).

OK, c'est SA partie du jardin. Nous avons effectué le partage il y a un an. Heureusement, sinon on allait droit au conflit territorial.

Je vais retourner cultiver mon petit lopin de terre aride. En guettant les écorces de pin : pas de ça chez moi (il paraît que ça acidifierait le sol et que ce serait donc pas bon pour les planplantes).

Sur l'historique du conflit larvé, voir :
Prise de pouvoir
Luttes de pouvoirs
Prise de pouvoir, la suite

dimanche 18 février 2007

Le petit rosier coriace

J'ai précédemment raconté l'histoire de ce petit rosier, arrivé dans une corbeille composée et replanté dans le jardin en mars dernier. Articles : Tout ce qu'il faut faire ce week end et Sur les roses


Après, on a oublié de l'arroser, et comme c'était l'été, le rosier a disparu. Requiem in pace, rosier.

Et puis, ça a été l'automne. Le rosier, petit mais coriace, a resurgi. Il était pas vraiment mort, il était blessé seulement.

Cet hiver, il y avait une tache rouge dans le jardin, que je contemplais de la fenêtre de ma chambre. C'était une rose, une rose rouge du petit rosier coriace.

A présent, la fleur a disparu. Kaa m'ayant signalé, dans un commentaire, que ses rosiers bougeonnent en ce moment, je suis allé voir. Si je suis bien capable de repérer un bourgeon de rose : le mien bourgeonne aussi.

A la question de Kaa : alors dans ce cas, on taille quand? l'analyse de la littérature disponible me dit que :

- comme il risque de regeler, on taille pas, on attend le vrai printemps
- mais enfin faudrait vérifier dans des forums (je fréquente aujardin.info), parce que ça a l'air très compliqué, la culture des rosiers "dans les normes"
- et moi, je vais faire comme Ophise elle dit, dans son excellent guide de jardinage 100% dans la ligne éditoriale de mon jardin :


Article d'Ophise en janvier
"je taille vaguement au printemps le bois mort (et encore)"
"faut pas se laisser impressionner par la littérature"


Voilà : pas tailler sauf si l'envie me prend. Pas s'occuper des rosiers et adviendra ce qu'il adviendra.

C'est le jardinage comme je l'aime.

samedi 17 février 2007

Livre : le beau jardin du paresseux

C'est Ophise* qui commente ce livre dans cet article.

Comme ça a l'air d'être pile-poil ce qu'il me faut (le mot "paresseux" m'enchante), je viens de le commander.

Voilà donc mon boulot de jardinage du mois de février :
- accéder à un site marchand sur internet (c'est le plus dur intellectuellement : quel site choisir? Celui qui dispose du livre en stock, tiens)
- copier titre du livre dans le champs "rechercher"
- clic sur "ajouter au panier"
- clic sur "terminer commande",
- lever ses fesses pour chercher carte bleue (c'est le plus dur physiquement),
- confirmer (c'est le plus dur moralement : suis en train de rogner le budget familial)
- attendre 24h (jours ouvrables)

Le beau jardin du paresseux
De Patricia Beucher - Ed. Ulmer - 29 €

* en plus de jardiner, Ophise travaille : elle est chef de gare et raconte sa vie de chef de gare, et ça vaut le détour. http://ophise.typepad.fr/trains_et_pissenlits/

mardi 13 février 2007

Ne bougeons plus, c'est encore l'hiver (pour en finir avec les semis précoces)

Merci à Elodie et a n g el pour leurs contributions.

POUR ou CONTRE les semis précoces? Voici les arguments et les contre arguments, exposés avec une mauvaise foi à toute épreuve : de toute façon, c'est le CONTRE qui doit l'emporter. Manquerait plus qu'on risque de se fatiguer pour rien.

POUR
Cela oblige à réfléchir dès maintenant, ce qui nous permettra d'être moins à la bourre que l'an dernier

Si on a trop de pousses, on peut les manger, paraît qu'il y a des tonnes de vitamines là-dedans

Cela me permet de voir de quoi ont l'air les plantes (sans que je risque de me mouiller les pieds ou de faire de mauvaises rencontres - limace, scolopendre...)

Cela occupe les enfants (puis les parents, quand il faut tout nettoyer derrière)

CONTRE
Papazon aime pas, ça fiche de la terre partout, ça fuit quand j'arrose et ça encombre son arrière-cuisine

Cela ne respecte pas le rythme de la nature

C'est même pas dit qu'on gagne beaucoup en précocité de récolte

De toute façon, on n'en a rien à faire d'avoir des récoltes précoces

Les plantes dans la maison, ça libère du gaz carbonique la nuit, on risque de s'intoxiquer [çui là il a la palme de la mauvaise foi]

Va falloir les arroser et c'est pas bon pour les réserves d'eau de la terre

Les semis précoces, c'est encore une invention de la filière agro-grand public pour vendre des jardinières miniatures avec des petits pots très mignons en tourbe [pas mal non, celui-là aussi?]

Bilan : 7 à 4. Le CONTRE l'emporte.
Je range mes vélléités de semis précoces et retourne hiberner.

(enfin, dans les livres et sur les sites de jardinage il y a aussi écrit que c'est le moment de tailler les arbres et arbustes fruitiers. J'ai des pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, et des framboisiers. Prochain étape : trouver tous les arguments pour ne tailler personne)

lundi 12 février 2007

Ouais mais ça sert à quoi des semis précoces?

A quoi cela sert de semer avant l'heure?

Forcer le manger à pousser plus tôt pour qu'on puisse le manger plus vite?

Et elles disent quoi les pauvres grai-graines qu'on force à grimper, en couveuse, et qu'on transplante trop tôt dans la saison?

Et si on plantait directement en terre, et qu'on laisse faire le cycle de la nature?

(de toute façon, l'autosubsistance potagère n'est pas encore prévue pour cette année)

Il y a pourtant un avantage indéniable à faire pousser les petits sous couvert :

- je vois bien de quoi ont l'air les bébés plantes, ce qui me permet ensuite de les reconnaître en pleine terre (donc de ne pas les arracher par inadvertence)

- ça occupe bien pour les enfants.

dimanche 11 février 2007

Février : les travaus de jardinage recommencent déjà?

Il me semble avoir noté que c'est en février qu'il convient de recommencer certains semis.

Ce qu'il me faudrait, c'est un coach, un prof, un maestro es-jardinage pour les nuls, qui me tape sur l'épaule et demande :

- Hey, Mamazon, t'as pensé à tes semis?
- Mes quoi?
- Mamazon, c'est l'heure. Sors ton cahier de devoirs et note, en rouge à trois carreaux de la marge : pour lundi, faire la liste de toutes les graines cachées dans ta maison et qui doivent être plantées cette année.
- Ptain, on peut pas hiberner tranquille ici.

Ce qu'il me faudrait aussi, c'est des petits camarades aussi largués que moi en jardinage, comme ça ce serait pas moi toujours qui sécherais sur les questions du prof.

Prof :
- Alors, Camarade-de-classe, tu souviens-tu de quelles conditions et quel matériel on a besoin pour faire des semis de février?
(Mamazon :
- Ouf, heureusement qu'il demande pas à moi)
- Bon, pour la prochaine fois : faire une liste de toutes les idées pour mettre en oeuvre des semis de février. Maintenant, récréation.
- Ouaiiiiiiis!