dimanche 4 juin 2006

Planté pommes de terre

Les plants me laissent en plant
Quand le lilas a fleuri, il aurait fallu planter les pommes de terre.

Mais quand le lilas a fleuri, impossible de mettre la main sur les pommes de terre à planter.

Disparu le paquet de 25 plants de Charlottes calibrées 25/32mm classe A traités au thiabendazol et imazalil [beurk?] ne convenant pas à la consommation humaine et animale.

Je les retrouve, mais est-il encore temps?
Samedi, on a retrouvé les pommes de terres (sur la table qui sert de débarras sur le balcon).

C'est trop tard pour planter les pommes de terre, ai-je dit, les fleurs de lilas sont mortes.

Que nenni, a dit ma mère qui se trouvait là, tu les plantes quand même.

Mâ ch'sais toujours pas où les planter, ai-je geint.

Ma foi, plante-les donc à la barrière, un rang de chaque côté, comme tu en avais l'idée, à riposté maman, qui suit ma vie ou lit ce blog, semble-t-il.

Rastaplotche, s'est interposé mon mari de Papazon - qui par force de la coutume s'octroie pleins droits sur les terres Nord - nulle pomme de terre sur mon lopin, ou ma tondeuse en liberté aura tôt fait de les brouter.

Trahison. Je vais devoir bosser, seule, au Sud de la barrière.

Labourer avec soin
Alors, j'ai préparé mon terrain, une bande de 50 cm de large, longue d'une dizaine de mètres, au Sud de la barrière.

La terre y est bonne, vestige d'une haie récemment déplantée, dont souches et racines ont résisté aux débroussailleurs (les débrousailleurs c'était Roudoudou et moi avec nos petits bras, puis Papazon et se grands outils)

J'ai bêché, sans retourner, et expliqué à Mimicha, intriguée par la technique, que c'est pour ne pas déranger les vers de terre, qui sont les amis du jardinier, on ne le dira jamais assez.

Et nous avons jeté toutes les racines, les cailloux, les vilaines herbes, côté Nord de la barrière, sur le lopin de Papazon. Ya une justice.

Préparer leur manger
Nous avons répandu des cendres de cheminée, en lieu et place de la poudre de charbon de bois référencée dans tous les bons manuels de pataticulture, parce que je ne vois pas bien la différence et qu'on ne va quand même pas faire dans les détails.

La cendre, précisons, c'est pour faire plaisir aux pommes de terres friandes de potassium, sauf si je me trompe.

La cendre venait de l'aspirateur à cendre que Papazon utilise lorsque l'hiver la cheminée contribue à maintenir la chaleur du foyer.
  • C'est Mimicha, 6 ans 1/2, qui a pris l'initiative d'en vider le contenu dans le saladier à soupe de Papazon,
  • ... lequel ne s'en encore rendu compte de rien, mais dès ce soir, dès la prochaine soupe, va falloir lui expliquer
  • ... qu'on utilise son saladier à soupe pour nourrir de potassium les bonnes patates qu'il va bientôt utiliser pour la soupe.

Ensuite, j'ai cherché à panacher le mixture d'un peu de compost, environs un dé à coudre par mètre carré (pas par idéologie d'apport minima en compost, mais par manque de matière compostée)

Suivre l'étiquette
Puis on a planté les pommes de terres, une quinzaine de spécimen, espacés de 40 cm à 5 cm de profondeur (en gros, quoi), le germe en haut vu qu'elles ont profité de leur fugue sur la table du balcon pour germer. Tout comme c'est marqué sur l'étiquette de sac à plants de patates.

...Attendre
Comme je ne sais pas à quoi ressemble un plant de pomme de terre qui pousse, faut surtout rien enlever du lopin. A tout hasard, arrose un peu de temps en temps.

Se prendre la tête
Parce qu'à force d'attendre, on découvre sur internet, grace auquel il n'y a pas de raison de foirer son potager, on découvre donc sur internet, et même dans des vraies revues en papier genre Que Choisir du mois de Juin, on découvre donc que deux fléaux menacent nos patates :
  • les bestioles dorées et forts (les doryphores, mais je ne suis pas bien sûre de l'orthographe)
  • le mildiou, ou alors le phyloxéra, me rappelle plus bien.
Et donc faut trouver la parade :
  • planter des courgettes que les dorés-forts aiment encore mieux que les patates
  • planter des plantes qui font fuir le mildiou, mais je me souviens plus lesquelles.
Va falloir approfondir la question.
Et apprendre à reconnaître les dorés-forts et le mildiou.

Jardiner, c'est du boulot.

3 commentaires:

Kaa a dit…

Vous me faites rire. J'en pleure parfois tellement je me tords. Moi? ben, j'ai rempoté Pétulette, la petite verte, hier. Ca se voit qu'elle se sent mieux, mais je stress : va-t-elle aimer sa nouvelle maison ? J'ai beau lui expliquer les bienfaits du changement, je vois bien qu'elle doute... pffff

opio a dit…

j'ai hâte de lire l'annonce de la naissance des frites...

Dodinette a dit…

bon, ouff, je me rassure en déduisant que je ne dois pas être la seule à n'avoir jamais rien compris aux sombres et mystérieuses élucubrations de michel lys sur france inter le samedi tres tot.

bon, en même temps, maintenant c'est plus michel lys (je crois), et puis mamazon le samedi matin très tôt, elle préfère sans doute profiter de la sombre et (peut-être) mystérieuse atmosphère de sa chambre à coucher.

parce que jardiner, ça a beau être du boulot, faut quand même pas oublier les priorités dans la vie.

moi je dis.