Le vrai nom de mon acacia semble être : Robinier faux acacia
Sur son utilisation dans l'industrie du bois, comme Joëlle le signale :
Robinier Le robinier («faux acacia») vient de Nordamérique (Virginie). Son bois très
robuste et élastique a des qualités comparables à des bois tropicaux. Il croît dans des forêts secondaires des Balkans. La plantation d’espèces hors station, particulièrement en monocultures, est écologiquement inquiétante. Le robinier européen ne vient toutefois jamais de forêts anciennes.
Greenpeace http://info.greenpeace.ch/fr/diversite/attaches/guide_bois.pdf/download
Toutes extraits suivants proviennent du site de Food and agriculture organization of the United Nations http://www.fao.org/docrep/n7750f/n7750f04.htm
Encore sur l'industrie du bois
Les études techniques montrent que le bois de robinier est très dur et de densité moyenne. Il est stable, et durable même dans des conditions extrêmes d'exposition aux produits chimiques, à l'humidité et à la chaleur. Ses bonnes caractéristiques mécaniques en favorisent l'utilisation industrielle, celle-ci étant toutefois gênée par le faible diamètre actuel des grumes et par des tiges souvent tortueuses, ainsi que par des chicots de branches et des pourritures du cœur.
Les acacia en France
En France 100000 ha de robinier ont été inventoriés en 1979, concentrés dans le triangle Paris-Lyon-Belfort.
(c'est bizarre, ils ne citent pas mon jardin)
On n'est pas sortis de l'auberge
La durée de vie des arbres et des racines de robinier est estimée à environ 90 ans.
A quoi d'autre ça peut servir : nourrir les porcs
En République de Corée le feuillage du robinier sert de fourrage (Dong Am Kim; Hwang Yung Koo et al.). Réduit en farine et mélangé à raison de 30 pour cent au son de riz, il sert à l'alimentation des porcs. Dans celle des poulets, il peut remplacer la luzerne. On utilise pour cet usage un robinier tétraploïde, le clone Robinia pseudoacacia 'Gigas', qui a des feuilles trois fois plus grandes contenant 1,4 fois plus de protéines que les robiniers diploïdes normaux.
A quoi encore : faire du miel
Le miel est le plus important produit mineur que permet de produire le robinier. Celui-ci constitue en fait la base de la production commerciale de miel en Hongrie. De 1885 à 1970, les superficies occupées par le robinier ayant augmenté, cet arbre est devenu la principale ressource pour l'apiculture. Sans lui l'apiculture commerciale ne pourrait exister, du fait de la mécanisation généralisée et de l'emploi de produits chimiques dans l'agriculture actuelle.
Dans les bonnes années de floraison du robinier, les deux tiers de la production annuelle de miel, qui est de 10000 t, sont du «miel d'acacia», caractérisé par sa couleur jaune et la douceur de son goût. La cristallisation ne se produit que très lentement, parfois des années après.
C'est dans les peuplements âgés de 10 à 20 ans que le rendement en miel est le plus élevé; il est moindre dans les peuplements plus jeunes ou plus âgés. La valeur du miel récolté même dans un peuplement à faible rendement d'une quarantaine d'années, à un taux d'intérêt de 3 pour cent, s'élève à 30622 forints/ha, ce qui signifie que la production de miel peut couvrir le coût élevé d'une plantation faite avec des plants de pépinière. (A titre indicatif, le taux de change touristique du forint était en 1979 de 20,31 FOR pour 1 $ U.S.).
Et nourrir les abeilles
Le principal avantage de l'apiculture n'est cependant pas le miel lui-même, mais le bénéfice indirect de la pollinisation par les abeilles. On a estimé que le surcroît de production de fruits et de graines obtenu grâce aux abeilles s'élevait à 3 milliards de FOR par an. De toute évidence, il faut pour cela que les abeilles disposent d'une forêt de robinier pour butiner.
A défaut de trouver des idées géniales pour notre jardin zonzon, on apprend des choses.
5 commentaires:
bien contente d'avoir plus d'info sur les robiniers. Je suis sure que ça va me servir un jour !)
Tiens tiens, je vois qu'on n'est pas les seuls à souffrir de cette engeance ! Je plains ta voisine, les nôtres, d'acacias, viennent des nôtres, de voisins (j'me comprends)… Et depuis qu'ils ont élagué leur vieil acacia, la vigueur l'a saisi et les rejets sont surabondants cette année.
Ça fait la paire avec les rejets de la bignone, elle est en forme elle aussi.
alexandra > intéressant, si la vigueur nouvelle vient bien de l'élaguage.
Bignone, je connais pas. Je vais aller voir
chaussette > on sait jamais, hein.
comment fait on pour transplanter un robinier ?
peut on prendre un rejet ?
combien faut il de racine ?
Hou là Isolde, en voilà une question. Je n'en ai aucune idée. Sur un terrain où les acacia se plaisent, je tenterais de prendre genre 5O cm de racine autours d'un rejet bien vigoureux. M'enfin moi je dis ça, je dis rien, sans expérience.
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